Lundi, Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, s'est déclaré choqué par l'achat de produits répulsifs par la mairie pour déloger les SDF et s'est réjoui que le maire ait décidé de ne pas ou plus utiliser le produit.

Samedi, Mme Boutin a jugé quant à elle « inacceptable » et « indigne" l'utilisation de répulsifs nauséabonds pour déloger les SDF, tout en promettant des initiatives respectant leur "dignité" et les "riverains. »

L'AFP avait révélé la veille que la mairie s'était dotée de répulsifs et qu'elle en avait donné une partie aux employés du centre commercial Côté Seine qui en avait diffusé au niveau de ses sorties de secours pour empêcher les SDF de s'y installer.

Georges Mothron a précisé à l'AFP que Malodore avait été acheté à l'initiative du CLSPD (Conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance où siègent le maire, le procureur de la République et le Préfet ou leurs représentants) mais qu'il en « assume à 100% la responsabilité. »

A la question de savoir si une partie du produit avait été donnée aux employés du centre commercial comme l'a confirmé la direction à l'AFP, M. Mothron a répété : « Il y a eu un test, j'en assume la responsabilité. »