Une nouvelle audience s'est tenue jeudi devant cette commission après le complément d'information qu'elle avait ordonné en février pour pouvoir se prononcer sur la nouvelle demande déposée par M. Deperrois, débouté une première fois en 2002.

Ce chef d'entreprise avait été condamné en mai 1997 par les assises de Seine-Maritime à 20 ans de réclusion pour l'empoisonnement d'une fillette de 9 ans avec du sirop de Josacine contaminé au cyanure.

Selon l'accusation, Jean-Marc Deperrois aurait introduit le cyanure dans le sirop en pensant que ce médicament était destiné au mari de sa maîtresse, Jean-Michel Tocqueville, chez qui séjournait la fillette, Emilie Tanay.

Incarcéré pendant douze ans, M. Deperrois est sorti de prison en juin 2006, après avoir bénéficié d'une mesure de libération conditionnelle.

Le 9 février, la commission de révision - composée de cinq magistrats de la chambre criminelle de la Cour de cassation - décidera soit de rejeter la requête, conformément aux réquisitions du ministère public, soit de saisir la cour de révision pour que la procédure se poursuive.