L'annonce du choix d'Yvon Robert de préférer Ségolène Royal à son mentor (bien qu'ils soient tous deux de la même génération) Laurent Fabius, n'a pas été sans faire de vagues à l'intérieur de la maison socialiste de Seine-Maritime. Puisque les cris sont entendus de l'extérieur.

En effet, dans Paris-Normandie de ce matin, Didier Marie, président du Conseil Général de Seine-Maritime, déclare :
« Yvon Robert était critique sur le non au référendum que nous portions avec Laurent Fabius. Il cède aux sondages et peut-être à des promesses qui n'engagent que leurs auteurs. Son lâchage, c'est aussi la déception de ne pas être le candidat du PS retenu pour l'élection législative dans la 1ère circonscription. Depuis quelques semaines, Mme Royal est rejointe et soutenue par des élus comme Jean-Noël Guérini et Georges Frêche. Il y a aussi Pierre Mauroy. Est-ce là l'incarnation du renouveau politique dans les rangs du parti socialiste. La rénovation, cela se mène sur le fond et dans la durée »

Le premier secrétaire du PS de Seine-maritime, Christophe Bouillon ajoute :
« Yvon n'a jamais été très à l'aise avec notre ligne résolument ancrée à gauche. Il prend le chemin d'une ligne plus centriste au sein du parti. Je ne pensais pas qu'il était à ce point attaché à la question des sondages. »


lerouennais
Journal d'une Cantilienne
acturouen

(du jeudi 5 octobre à 11 heures 25)

Dans, Paris-Normandie de ce jour, Valérie Fourneyron fourni une réponse dans un message adressé aux militants du PS de Seine-Maritime.
« Je ne peux rester silencieuse dans le débat qui doit permettre à chacune et chacun d'entre vous de faire le bon choix le 16 novembre prochain. Comme beaucoup et comme femme, je me réjouis que, dans mon parti, une femme soit aujourd'hui parmi les candidats à l'investiture pour les élections présidentielles. La place des femmes dans la vie politique progresse. Pour autant, mon choix ne peut pas être dicté par le seul genre de la candidate ou du candidat. Ce serait, pour moi, la négation de la parité ».