Selon Me Rose-Marie Capitaine, l'une des avocates de la partie civile, « les jurés (six hommes, trois femmes, NDLR) vont devoir juger selon leur intime conviction car il n'y a pas de témoin dans ces affaires ».

Pour sa défense, Jean-Marie Cribelier a déjà fait savoir qu'il contestait tous les faits, une ligne de défense qui varie donc puisqu'en 2004, date du dépôt de la première plainte, lors de ses différentes auditions il avait reconnu les attouchements sexuels avant de se rétracter.

Pour son avocat, Me Philippe Lescene, le dossier ne tient pas. « Comme il n'y a pas de preuve et que les révélations ont été tardives et varient, on fait appel à des psychologues pour dresser un profil, on diabolise une personne ».

Durant les trois jours du procès, 37 témoins vont se succéder à la barre. S'il est reconnu coupable, Jean-Marie Cribelier encourt 20 ans de réclusion criminelle. (AP)