Pierre Albertini et (Jean-Michel ou Véronique) Bérégovoy sur la même liste aux municipales ?

Bien sûr, ce n'est pour l'instant qu'une hypothèse d'école, mais c'est la question que l'on est en droit de se poser.

Après une analyse plus approfondie du résultats des élections présidentielles et législatives sur la ville de Rouen, Pierre Albertini, Maire DVD de la ville, en a tiré la conclusion que la droite ne pourra jamais gagner seule les prochaines élections municipales.

Donc, il en a déduit qu'il lui faut une autre forme d'alliance que la traditionnelle UDF-UMP-MPF qui lui avait réussi lors des municipales de 2001.
Pierre Albertini souhaite donc ouvrir sa liste à plusieurs sensibilités politiques pour les prochaines élections municipales de mars 2008, de l'UMP au centre gauche en passant par les Verts.

Tout le problème aujourd'hui est de savoir si cela se fera par débauchages individuels comme l'a pratiqué le président de la République, ou si cela se fera par des accords avec les partis politiques. C'est peut-être pour cette raison que Pierre Albertini a, jusqu'à présent, refuser d'entrer au nouveau centre ainsi qu'au MoDem...

Il déclare dans Paris-Normandie de ce jour :
« J'ai annoncé que je procèderai à une analyse des résultats électoraux le lundi 2 juillet. C'est le rythme de nos réunions municipales. De plus, n'étant pas candidat, cela m'était plus difficile de commenter. [...] La modification de la population et l'arrivée, ces dernières années à Rouen, de nouveaux habitants.
Je ne ferai pas de commentaires sur l'équation personnelle des deux candidats, qui ont mené leur campagne chacun à leur façon. Il y a aussi la communication chaotique autour de la TVA sociale, contre laquelle je n'ai rien, qui a fortement joué. Les gens n'ont pas compris. Je pensais tout de même que le scrutin aurait été plus serré.
[...] Dans une équipe municipale, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Ainsi, la liste de 2008 pour les municipales ne sera pas celle de 2001.
Elle sera largement renouvelée et plus ouverte, du centre gauche à l'UMP, en passant par la sensibilité écologiste.
Le petit score de la candidate des Verts aux présidentielles ne reflète pas l'importance de ces questions. »
Gilles Triolier de Paris-Normandie lui demande : « L'ouverture ira jusqu'aux Verts ? »
Le Maire répond : « Pourquoi pas ? Mais je n'ai encore contacté personne directement. »