Non, je ne parle pas de Pierre Albertini, pour lui, nous saurons tout en mars 2008, mais du Palais des Congrès, que le maire de Rouen a baptisé « verrue ».

Le tribunal administratif vient de rejeter le recours de l'ancien maire de Rouen Yvon Robert, et le condamne à verser 1000€ à la Ville et 1000€ à la SCI Espace Monet Cathédrale.

Les 2 principaux protagonistes de l'affaire ont immédiatement réagit :
« Les spéculations solitaires de l'ancien maire de Rouen dureront-elles encore longtemps ? Où sont les Rouennais qui, selon lui, ne voudraient pas de la disparition de cette ruine ? Je ne peux croire que l'ancien premier magistrat soit guidé par le sens de l'intérêt public et par l'attachement à sa ville. » a déclaré Pierre Albertini.
Qui ajouté : « Il arrive toujours un moment où une décision doit s'appliquer. Yvon Robert, s'il le souhaite, peut continuer à s'entêter contre l'intérêt de la ville. Il peut faire appel et même aller en cassation. De toute façon, son action est vouée à l'échec, ce que je lui dis depuis juillet 2006. De mon côté, j'espère que le promoteur passera outre. Parce qu'il n'y a plus d'obstacles, ni de risques. »

Yvon Robert annonce son intention de faire appel :
« Je regrette profondément que le tribunal administratif, en rejetant mon recours, soit resté enfermé dans une vision particulièrement restrictive de la notion d'intérêt à agir, sans examiner le permis de construire lui-même. Il faut rappeler que le 21 juin, le commissaire du gouvernement, magistrat chargé de dire le droit en toute indépendance, a très clairement dit que le permis de construire était illégal. D'abord en ce qui concerne la hauteur du bâtiment que je juge excessive. Ensuite en ce qui concerne le plan de sauvegarde. Dans son communiqué, le maire de Rouen oublie de rappeler cet élément capital. »
« Aucun Rouennais ne pourra comprendre que le maire de Rouen ait ainsi refusé le seul aspect important du dossier.
Aucun Rouennais ne pourra comprendre que l'ancien maire de Rouen que je suis n'ait pas d'intérêt à agir pour défendre la qualité de l'aménagement de la place la plus importante, la plus fondamentale, la plus symbolique de notre ville. »
Yvon Robert va « bien évidemment faire appel de cette décision devant la cour administrative d'appel de Douai dès le mois de septembre. »

Le feuilleton « Espace Monet Cathédrale » continue jusqu'aux prochaines municipales, et sans doute au-delà, quand dans 30 ans, le Maire de Rouen de l'époque proposera la destruction du clou de girofle du centre de Rouen...

PS : Le promoteur à qui le maire de Rouen a confié le projet, s'appelle Monsieur Vandaele, ça ne s'invente pas ! ;-)


La demi-vérité de Pierre Albertini
Espace Monet : Réponse de Pierre Albertini à Yvon Robert
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