L’analyse de l’exécutif départemental est simple : « L’Etat pioche dans ses recettes pour tenter de se désendetter. L’Etat en faillite entraîne les collectivités dans cette spirale ». Pour le groupe communiste, Claude Collin a appuyé la mise en cause de l’Etat et du gouvernement qui appelle à une « résistance », une mise à contribution « de toutes les richesses, taxer les actifs financiers » et surtout poursuivre la politique sociale du département, le soutien à l’éducation.

A droite, Michel Lejeune (UMP), président du groupe Alternance 76, n’a évidemment pas la même vision et a posé la question : « Pourquoi y a-t-il plus de dépenses que de recettes ? N’est-ce pas parce que nous faisons des choses en plus ? ». Denis Merville (UMP) s’est inquiété de la croissance de l’endettement, « 300 M€ supplémentaires en quatre ans », a-t-il calculé.

Là où tous les groupes politiques se retrouvent, c’est sur la nécessité d’une réforme de la fiscalité locale, « à bout de souffle », a estimé Patrick Jeanne.