A cinq jours, Léonie a été abandonnée par sa mère qu'elle ne reverra que 20 ans plus tard, pour un papier l'autorisant à se marier. « Je ne lui ai pas dit merci ».

Élevée par sa grand-mère, des études chez les bonnes sœurs, perd son fiancé à la guerre, quand elle a 18 ans. Ce qui ne l'empêchera pas de mettre au monde huit enfants, dont trois mourront en milieu hospitalier ce qui, selon les experts, pourrait expliquer le fait qu'elle ait toujours tenu à en soustraire Florence.

Léonie n'a pas eu la vie facile, mais elle ne se plaint pas !
Elle avait trouvé en Florence, sa fille, lourdement handicapée, une « raison de vivre » d'après les expert.
C'est pourquoi, ce jour de juillet 2004, où elle a pendu sa fille, reste inexpliqué.

L'avocate général, Delphine Mienniel, réclamera cinq ans avec sursis, arguant du fait qu'« On ne peut pas légitimer un tel acte quelque soit les circonstances. Elle n'avait pas le droit de tuer sa fille. Ne pas le reconnaître, c'est laisser la porte ouverte à tous les débordements.
Par conséquent, Léonie, même si elle s'occupait de sa fille, n'avait aucune légitimité à lui retirer le droit à la vie. Ces faits sont une violation à la législation. A défaut, toute personne dans la situation de Florence serait en danger. C'est pourquoi je vous demande de reconnaître coupable Léonie ! ».

Les jurés ont donné deux ans avec sursis.


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